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Les livres que j'ai aimés
#126 04/10/2015 11:51:16
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
UNE ÉTUDE EN ÉCARLATE de JEAN D’AILLON
Jean d’Aillon a retrouvé « Les Chroniques de Edward Holmes », parmi lesquelles : Une étude en écarlate, Le chien des Baskerville, Le signe des 4, chroniques dont Sir Arthur Conan Doyle s’est inspiré pour écrire les aventures de Sherlock Holmes.
Dans cette chronique, « Une étude en écarlate » le clerc Edward Holmes et son ami l’archer Watson Gower se retrouvent mêlés malgré eux à un sinistre complot pour assassiner le roi d’Angleterre Henri V, jugé illégitime par les partisans d’Edmond Mortimer, descendant d’Édouard III.
Fort des mêmes qualités que le Herlock Sholmes de Conan Doyle, Edward va démêler les fils de plusieurs affaires faisant ainsi croître sa notoriété, tout en s’efforçant d’empêcher les comploteurs de mener à bien leur projet.
J’attends avec impatience la suite des aventures de Edward Holmes et Watson Glover !
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#127 08/10/2015 20:29:27
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
L’INSTANT PRESENT de GUILLAUME MUSSO
Comment deux êtres peuvent-ils s’aimer en ne se rencontrant qu’une seule journée par an, et cela, pendant des années… ?
C’est ce qui arrive à Lisa et Arthur quand celui-ci franchit l’interdit et ne respecte pas la consigne, malgré la sévère mise en garde donnée par son père. A partir du jour où il se retrouve derrière la porte de la cave, il n’aura droit qu’à 24 heures par an pour « revenir » près des siens. C’est à peine s’il verra grandir ses enfants et il sera presque un étranger au sein de sa propre famille.
Fiction ? Allégorie ? Combien parmi nous qui, pour de multiples raisons, ne consacrent que quelques minutes par jour, voire par semaine, à leur conjoint, à leurs enfants, à leurs parents, à leurs amis, happés par des obligations professionnelles ou par des activités de loisir incontournables ?
Quand on referme ce livre, on plonge dans la réalité et on est amené à se poser des questions sur sa propre vie….
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#128 18/10/2015 14:56:42
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
PANDÉMIA de FRANCK THILLIEZ
Ça pourrait nous arriver demain…
Des cadavres de cygnes sauvages sont retrouvés dans le Parc ornithologique du Marquenterre, dans la Réserve de la Baie de Somme. Ces cas sont pris très au sérieux par l’équipe des scientifiques d’autant plus que ce nombre de morts augmente rapidement.
Une nouvelle affaire atterrit sur le bureau de l’inspecteur Sharko : lui et son équipe vont enquêter sur l’assassinat d’un homme et de son chien. Et les meurtres vont se succéder…
L’épidémie d’une drôle de grippe commence à se répandre.
Tous ces faits vont amener les scientifiques à collaborer avec la police pour éviter que le pire, germé dans la tête d’un esprit criminel malade, ne puisse se réaliser.
La grippe espagnole de 1918 et ses 20 millions de morts, le virus Ebola, la grippe aviaire avec le virus H5N1, la grippe porcine, dans notre actualité les épidémies mortelles dues à ces virus ont fait la une de nos journaux. Là encore Franck Thilliez ne laisse pas le lecteur indifférent. Et quand on referme le livre, on souhaite fortement qu’il ne s’agisse pas de prédiction mais seulement de fiction.
Comme dans tous les romans de Franck Thilliez, suspens et sueurs froides sont au rendez-vous.
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#129 13/03/2016 18:54:04
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
Je viens de dévorer le dernier Marc Levy ...
L’HORIZON A L’ENVERS
AUTEUR : MARC LEVY
Tous les ingrédients sont là pour qu’on ait du mal à refermer le livre avant d’être parvenu à la dernière page, un super cocktail détonnant : l’amitié, l’amour, l’humour, la mort, l’émotion, la science fiction, (mais quand on constate les progrès que réalisent quasi au quotidien les chercheurs en neurosciences et les avancées spectaculaires dans de multiples domaines grâce aux informaticiens, ce qui relève aujourd’hui de la science fiction sera-t-il encore impossible demain ?)
Luke, Josh et Hope, trois étudiants en neurosciences nous entraînent dans leurs recherches passionnantes sur la sauvegarde et le transfert de notre mémoire, de notre conscience.
Dans les années 1980 nombreux étaient ceux qui « conversaient » avec Eliza, programme conçu par Joseph Weissenbaum vingt ans auparavant, et qui simulait un psychiatre. Aujourd’hui, les champions du monde aux échecs et au jeu de go sont des machines, les imprimantes 3D produisent des prothèses perfectionnées permettant à la chirurgie de multiplier les prouesses (et d’espérer aller encore plus loin dans la transplantation des organes, par exemple), l’évolution des techniques et des outils technologiquement très sophistiqués permettent aux praticiens d’intervenir sur les cerveaux des patients bien éveillés, etc …
Il me parait plus que probable que quelque part, aux USA ou ici en Europe ou ailleurs, dans des laboratoires de recherches comme ce Centre Longview, œuvrent des centaines de Josh, Luke ou Hope.
Et si je suis toujours là dans 10 ans, dans 20 ans, je reprendrai ce livre pour vérifier si Marc Levy avait raison…
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#130 20/03/2016 22:53:53
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Re: Les livres que j'ai aimés
TITRE : LA 5ÈME FEMME
AUTEUR : HENNING MANKELL
Mai 1993, en Algérie. Ce pays est en proie à une guerre civile depuis plusieurs mois. Dans un couvent, une bande de fanatiques assassinent les quatre religieuses qui y vivaient ainsi qu’une touriste suédoise de passage qu’elles hébergeaient.
Août 1993 : la fille de la touriste assassinée reçoit une lettre d’une policière algérienne l’informant du décès de sa mère.
Septembre 1994 : un ornithologue amateur est sauvagement assassiné. On le retrouve empalé dans un fossé, sur sa propriété. Quelques jours plus tard, c’est un fleuriste amoureux des orchidées que l’on retrouve étranglé, ligoté à un arbre.
La violence de ces meurtres laisse supposer qu’un homme vigoureux les a commis, faisant mourir ses victimes dans d’atroces souffrances. Wallander redoute que ce ne soit que le début d’une série, mais ses recherches se révèlent difficiles, rien à priori ne reliant les deux hommes. De plus, des milices se constituent, et des incidents graves surviennent, compliquant ainsi le travail des policiers.
Wallander traverse une période difficile. Peu de temps après son retour d’un voyage en Italie avec son père, celui-ci meurt. Mais le temps presse, Wallander doit se consacrer entièrement à son enquête et n’a pas le temps de faire son deuil. Il voudrait aussi s’acheter une maison, demander à son amie de venir vivre avec lui… mais veut-il vraiment tout cela ?
Quelques pages de l’histoire sombre de l’Algérie, des meurtres hors du commun, des problèmes de société (femmes maltraitées, insécurité et création de milices populaires), la vie difficile des policiers, les problèmes personnels de Wallander : un bon cocktail pour quelques heures de lecture passionnante.
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#131 23/03/2016 23:16:05
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Re: Les livres que j'ai aimés
HARLAN COBEN : TU ME MANQUES
Dernier thriller de ce maître du genre, à déguster sans hésitation.
Kat, jeune femme flic, retrouve Jeff, son premier amour, sur un site de rencontre, mais elle est troublée par le fait qu’il ne se souvienne pas du tube qu’ils avaient adoré quelques années auparavant.
Un jeune garçon, Brandon, féru d’informatique, vient signaler la disparition de sa mère, Dana. Bien que les indices ne soient pas très probants, Kat s’intéresse à l’affaire quand elle constate que Jeff semble bien y être mêlé, sous un autre nom.
D’autre part Kat n’a pas renoncé à trouver celui qui commandita le meurtre de son père quelques années auparavant. Elle veut faire parler celui qui s’en est accusé avant qu’il ne meure, car elle se doute que le véritable coupable est toujours en liberté.
Secrets de famille, sites de rencontres, rebondissements, suspense, meurtres, ténacité, ruses, tous les ingrédients sont là pour nous procurer quelques heures de détente.
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#132 14/04/2016 10:27:50
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Re: Les livres que j'ai aimés
TITRE : AVANT LE GEL
AUTEUR : HENNING MANKELL
1978. Un homme raconte les terribles évènements qu’il vient de vivre : les suicides (ou assassinats) de 908 personnes à Jonestown, les membres de la secte « Le Temple du Peuple » dont Jim Jones était le fondateur. Seul le narrateur a survécu.
2008 : un homme asperge des cygnes d’essence et met le feu.
Linda Wallander, fraîchement sortie de l’école de police, vit avec son père en attendant d’avoir son propre appartement. Quand son amie Anna Westin disparaît, elle mène sa propre enquête en parallèle avec celle des policiers.
Après l’immolation par le feu des animaux, on découvre le cadavre d’une femme dans une mise en scène macabre, Wallander pressent alors que son enquête sera difficile et il redoute le pire.
Une multitude de fait divers se mêlent et s’entremêlent dans ce roman en faisant rebondir l’action : l’immolation des animaux, la disparition d’Anna, celle de son père, le meurtre d’une historienne amoureuse des petits chemins suédois, la montée en puissance d’un gourou fanatique et de ses adeptes, la confrontation père-fille, deux caractères bien trempés, vifs tous les deux, à la fois semblables et si différents, avec une constante : l’amour profond qui les unit.
La trame de cet excellent roman réside dans l’histoire d’une secte religieuse fanatique. Comment un gourou peut-il emmener avec lui des êtres humains doués de raison et les conduire jusqu’au meurtre ?
Dans le passé, les germes du présent et de l’avenir…
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#133 26/04/2016 21:39:24
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Re: Les livres que j'ai aimés
TITRE : LE CHINOIS
AUTEUR : HENNING MANKELL
Les premières pages nous plongent dans l’horreur : un photographe découvre, par hasard, que presque tous les habitants d’un petit village ont été sauvagement assassinés. Les policiers ne disposent d’aucun indice, ils piétinent. A l’autre bout de la Suède, une juge tombe sur un article relatant ce macabre fait-divers. Constatant que ce village, Hasjövallen, était celui des Andren, la famille d’accueil de sa mère, elle s’intéresse à l’affaire et ce d’autant plus qu’elle découvre, en surfant sur Internet, que tous les membres d’une famille Andren de Reno, aux USA, avaient été assassinés à l’arme blanche quelques jours auparavant.
Un petit ruban rouge trouvé tout près du lieu du massacre, la met sur la piste chinoise. Ne pouvant en convaincre les policiers, seule, elle décide de mener sa propre enquête qui la mènera au péril de sa vie, jusqu’à Pékin.
L’auteur nous offre une petite leçon d’histoire et d’économie politique. Il nous fait voyager dans le temps : en 1863 nous accompagnons 3 jeunes Chinois, San et ses 2 frères dans leur exode vers ce qu’ils croient être l’eldorado pour fuir la misère de leur pays. Mais c’est une misère encore plus grande qu’ils trouveront.
Henning Mankell nous entraîne dans la Chine de 2006, les grands chantiers en vue des J.O. de 2008, l’idéologie, la politique des dirigeants, la misère des paysans, la corruption et l’extrême richesse d’une classe puissante. Il nous emmène aussi en Afrique où la Chine s’implante progressivement. Les dirigeants chinois voient d’un bon œil ces grandes étendues de terres fertiles qui pourraient accueillir massivement des millions de paysans.
Un roman policier bien particulier ! Suède, Chine, USA, Afrique, Londres … presque le tour du monde pour découvrir les coupables et leur mobile. Rien à voir avec une enquête policière traditionnelle mais passionnante toutefois.
Carmen
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#134 03/05/2016 10:56:05
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
Encore un Mankell que j'ai beaucoup aimé ...
TITRE : LE FILS DU VENT
AUTEUR : HENNING MANKELL
On se plonge d’entrée dans ce qu’on croit être un roman policier avec la découverte du cadavre d’une petite fille assassinée, mais on se trompe… Il s’agit avant tout d’un conte philosophique.
Retour en arrière : quelques mois auparavant. Hans Bengler, jeune entomologiste amateur, part pour l’Afrique : il rêve de découvrir un insecte inconnu du Kalahari et de lui donner son nom. Mais c’est avec un petit orphelin bochiman, qu’il baptise Daniel, qu’il revient en Scanie. Il est persuadé de faire ainsi le bien de cet enfant : vivre en Suède ne peut qu’être une chance pour lui.
Même s’il a appris le suédois, Daniel est toujours Molo, il n’est pas facile pour lui de comprendre totalement ceux qu’il côtoie, ni de vraiment se faire comprendre. Il reste imprégné de sa culture, de ses croyances, la présence des esprits de ses parents assassinés ne le quitte guère et il ne pense qu’à une chose : apprendre à marcher sur l’eau pour retourner chez lui, au pays de ses ancêtres.
Dépaysement et aventures. Portrait touchant de cet enfant qui doit composer avec la vie qu’on lui impose et ses convictions intimes. Peut-on faire le bien des individus malgré eux ? A-t-on le droit de décider de ce qui est bien ou mal pour autrui ? Les efforts du pasteur pour évangéliser Daniel ne son sûrement pas différents de ceux des nombreux missionnaires partis dans ces contrées lointaines pour prêcher la bonne parole !
Quand on referme ce livre, on garde en tête longtemps encore ces images africaines et ce récit. Viennent s’y mêler d’autres images, d’autres récits, d’époques différentes, sur le même thème.
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#135 09/05/2016 08:55:50
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Re: Les livres que j'ai aimés
Un très beau récit.
TITRE : LES SANDALES BLANCHES
AUTEUR : MALIKA BELLARIBI
Faire une carrière de mezzo-soprano qui vous porte à la présidence du jury de présélection de l'Eurovision, voilà qui n'est déjà pas à la portée de tout le monde. Mais connaître un tel succès quand on est né dans un bidonville à Nanterre, voilà qui est proprement stupéfiant, tant on imagine nombreux et dissuasifs les obstacles à surmonter.
C'est peu dire, en effet, que rien ne prédestinait Malika Bellaribi à suivre ce parcours exceptionnel. Née dans ce "quart-monde" à la périphérie de Paris dénoncé par l'abbé Pierre, grandie tant bien que mal dans une famille nombreuse aux parents indifférents, Malika est victime d'un très grave accident qui la force à passer des années à l'hôpital et en rééducation dès sa plus tendre enfance.
Mais à quelque chose ce malheur est bon. Loin de son univers familial, soignée par des religieuses bienveillantes, Malika se trouve, et découvre la musique : celle des chants religieux qui emplissent, chaque dimanche, la chapelle de l'hôpital. La musique: c'est, la petite fille le sent, la voie du salut et du bonheur.
Il lui faudra endurer encore bien des humiliations et des vicissitudes, y compris une tentative de mariage forcé en Algérie, avant d'oser défier les règles de sa communauté. Elle décidera de choisir librement sa vie, son amour, et sa religion.
Mais la réussite de Malika ne se borne pas à cette prouesse déjà exemplaire. A peine son nom commence-t-il à être connu qu'elle songe à faire profiter les autres de ce qu'elle a appris et à partager la joie que lui procure le chant lyrique.Elle crée en banlieue des ateliers de chant qui s'appuient sur une pédagogie utilisant la mémoire corporelle, les cinq sens, la créativité des jeunes, les relations affectives, les règles de groupe, les tabous... Malika n'a pas oublié d'où elle venait !
Nanon
Dernière modification par nanon69 (09/05/2016 08:57:05)
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#136 10/05/2016 00:18:53
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
Encore un excellent Mankell !
TITRE : LE GUERRIER SOLITAIRE
AUTEUR : HENNING MANKELL
Wallander assiste, impuissant, au suicide d’une jeune fille terrorisée qui s’immole au milieu d’un champ. Cette image va le hanter longtemps…
Un tueur particulièrement féroce met les nerfs du policier à rude épreuve ! Il tue ses victimes à la hache et les scalpe !
Les enquêteurs peinent à trouver un lien entre les différents meurtres, jusqu’à ce que Wallander découvre que les victimes étaient toutes des individus peu recommandables, au cœur de systèmes bien organisés, trafic d’œuvres d’art, traite de très jeunes filles, viols, prostitution. Son obstination et son pouvoir de réflexion vont enfin le mettre sur la piste.
Tout en se démenant sur son enquête, Wallander doit faire face à une situation familiale difficile : son père décline rapidement, victime de « la » maladie, et il doit organiser leur voyage en Italie, le dernier qu’ils feront ensemble. Ses relations avec sa maîtresse et sa fille sont loin d’être simples également… et ses journées ne comptent que 24 heures !
Comme un fond d’écran, la Suède et son climat politique, ses problèmes de société. Encore une enquête de Wallander qui captive le lecteur, pas facile à lâcher
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#137 20/05/2016 17:42:56
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
LA MURAILLE INVISIBLE de HENNING MANKELL
Tynnes Falk sort de chez lui pour sa promenade quotidienne, envahi par ses pensées : « L’impatience. Ils attendaient ça depuis si longtemps. L’instant où enfin ils déclencheraient le grand raz de marée et le verraient déferler sur le monde. … Le seul sens qu’il y ait à tout cela, c’est ce que j’accomplis. À cause d’une proposition qui m’a été faite il y a vingt ans.».
Quelques minutes après il tombe, mort, devant le distributeur bancaire, sur l’asphalte, « les doigts crispés sur le reçu où s’alignaient les chiffres ».
Deux jeunes filles agressent violemment un chauffeur de taxi. Ce déferlement de violence incontrôlée trouble Wallander, le déroute. Seul mobile invoqué : le besoin d’argent, mais il n’y croit guère.
Les évènements se multiplient et viennent compliquer son enquête : « Ils avaient sur les bras : un chauffeur de taxi assassiné, une meurtrière tout aussi morte, un consultant terrassé devant un distributeur de billets, un cadavre qui jouait les prestidigitateurs et auquel il manquait deux doigts. Une importante coupure de courant en Scanie et un relais électrique reliaient ces différentes morts. Pourtant, rien ne collait. D’autre part, quelqu’un lui avait tiré dessus. Dans l’intention évidente de le tuer ».
Pour en savoir davantage sur Falk, Wallander a besoin d’explorer son ordinateur. Il requiert les services d’un jeune hacker de génie qui vient de sortir de prison, condamné pour s’être introduit dans les superordinateurs du Pentagone. Ils y découvrent qu’un complot d’une envergure inimaginable semble se cacher derrière toute une succession de protections hautement sophistiquées, de véritables murailles infranchissables que le hacker s’efforce de contourner patiemment.
En Afrique, un ami de Falk, Carter, ancien économiste à la Banque mondiale dont le but est la destruction des fondements mêmes de l’ordre mondial semble tirer les ficelles. Le grand Jour est imminent.
« On interrogeait un commandant de l’armée américaine sur le visage que pourrait prendre une guerre future. Presque tout se ferait par ordinateur, répondait-il. Les forces terrestres n’auraient bientôt plus qu’un rôle marginal. »
Effrayant. Passionnant de bout en bout.
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#138 06/06/2016 16:31:26
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Re: Les livres que j'ai aimés
TITRE : LES CHIENS DE RIGA
AUTEUR : HENNING MANKELL
Février 1991. Tout près des côtes suédoises, des trafiquants aperçoivent un canot, avec 2 cadavres à son bord. Ils le remorquent puis ils le lâchent de façon à ce que la petite embarcation parvienne à Ystad.
Avec les maigres indices dont Wallander dispose il établit un constat : « Des toxicomanes russes torturés et assassinés. En costume et cravate. Dérivant dans un canot de sauvetage yougoslave. »
Un témoin anonyme le met sur la piste des Pays Baltes tandis que la police lettone annonce que les deux morts sont vraisemblablement des citoyens lettons. Or l’épreuve de force entre l’armée russe et les nationalistes dans les pays baltes (avec entre autres, l’intervention en janvier des Bérets Noirs, forces spéciales russes, à Riga) déstabilise grandement la région.
Un policier letton vient à Ystad pour épauler Wallander et son équipe. Mais le lendemain de son retour à Riga le major Liepa est assassiné. Les enquêteurs lettons soupçonnent un lien entre ce meurtre et son enquête à Ystad, aussi sollicitent-ils l’aide de Wallander qui s’envole pour la Lettonie. Il y découvre un monde bien différent du sien, corruption, chantage, meurtres au plus haut degré de la hiérarchie. Liepa avait certainement découvert un traître au sein de la police, parmi les responsables, et c’est ce qui lui avait coûté la vie. Mais son rapport est introuvable…Malgré le danger et la peur, Wallander apporte son aide aux indépendantistes et s’obstine à retrouver les coupables, et cela même au péril de sa vie.
Enquête policière passionnante sur fond historique, quelques pages noires de l’histoire de la Lettonie après la proclamation de son indépendance et les relations conflictuelles avec la Russie.
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#139 20/06/2016 20:35:28
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Re: Les livres que j'ai aimés
TITRE : L’ŒIL DU LÉOPARD
AUTEUR : HENNING MANKELL
1987. Dans sa maison, à Mutshatscha en Zambie, Hans Olafson est en proie à une violente crise de paludisme. La forte fièvre ranime ses souvenirs.
Son enfance puis son arrivée en 1969 dans ce continent dont il ignorait presque tout, sa rencontre avec un couple de fermiers racistes puis celle avec Judith, une Anglaise à la tête d’une exploitation avicole qui avait sollicité son aide. Il avait accepté sa proposition, pensant ne rester que quelques mois, mais 18 ans plus tard, il a repris la ferme à son compte et il est toujours là. Mais y restera-t-il encore longtemps ?
C’est pour Henning Mankell l’occasion d’établir un état des lieux peu réjouissant de ces pays qui venaient d’accéder à l’autonomie : animaux en voie de disparition, économie dégradée, misère, sorcellerie et superstitions, corruption, haine, racismes, violences, meurtres, guerres ; les colons blancs, riches et puissants, méprisent les Noirs, main d’œuvre bon marché qu’ils exploitent et réduisent quasiment en esclavage, et les Noirs détestent les Blancs, ces hommes venus du Nord chez eux leur imposer leurs lois… Et avec Hans il se pose la question du droit que peut représenter l’antériorité d’un peuple sur un autre : les Africains sur les Blancs, les Indiens sur les colons européens…
Peinture sans concession de la société africaine. Roman noir mais roman superbe qui ne laisse pas indifférent. Quand le livre est fermé, ses mots résonnent encore.
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