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Les livres que j'ai aimés
#101 12/12/2014 19:58:44
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
C’est l’histoire - hilarante, mais cependant …- d’un fakir venu à Paris depuis ses Indes lointaines, pour acheter un lit à clous repéré dans le catalogue IKEA. Il avait convaincu les villageois que ce lit lui était absolument indispensable (alors qu’en réalité il dormait dans un lit bien douillet !) et tous s’étaient cotisés pour lui offrir ce voyage. Il n’avait sur lui, pour toute richesse qu’un (faux) billet de 100€ relié à sa manche par un élastique, billet qui ne restait jamais bien longtemps dans la poche de ses créanciers !
Il ne devait rester que 24 heures en France et retourner aussitôt après chez lui, mais une série d’aventures cocasses et burlesques l’entraîne dans un périple rempli d’imprévus. Dans une armoire IKEA, dans la splendide malle d’une célébrité, dans une montgolfière ou sur un bateau, il déambule de Paris à Tripoli en passant par Londres, Barcelone et Rome !
Mais ces aventures rocambolesques se déroulent sur fond de tragédie humaine : la vie misérable des clandestins, leurs souffrances, leur désespoir qui leur font abandonner leur pays, leur famille, affronter mille dangers et risquer leur peau, pour un infime espoir d’une vie meilleure ailleurs.
Portrait attachant de cet arnaqueur qui a vécu d’escroqueries toute sa vie et qui découvre un jour qu’il peut être Autre en même temps qu’il rencontre l’amour.
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#102 12/12/2014 20:01:22
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
Les chaussures italiennes de Henning MANKELL
Fredrick vit solitaire, comme un ermite sur son île et il se passe fort bien de compagnie. Mais le jour où il reçoit la visite d’Harriet, son amour de jeunesse, quarante ans auparavant, sa vie bascule
Ce chirurgien a vécu un drame et tout ce que l’on sait, c’est qu’à la suite de cet évènement dramatique, il a cessé d’exercer et il s’est réfugié sur son ile.
Il ne peut refuser d’offrir à Harriet ce qu’elle est venue chercher. Il doit honorer une ancienne promesse, l’emmener jusqu’au lac dont il lui avait parlé, ce lac où, enfant, il se rendait souvent avec son père. Il découvre dans les bagages d’Harriet des médicaments qui ne lui laissent aucun doute. Sa vieille amie est atteinte d’un cancer en phase terminale.
Tous deux partent pour voir ce lac. En chemin il fera quelques rencontres étonnantes, dont un vieux bottier italien qui ne fabrique que des chaussures sur mesure et dont les reproductions (en bois) des pieds de quelques grands de la planète s’exposent sur les étagères.
Voyage dans l’espace, bien sûr, puisqu’il va sortir de son île d’où il ne bougeait plus , mais voyage dans le temps également. Harriet l’invite à revisiter son passé …
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#103 12/12/2014 20:03:41
- carmen
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Re: Les livres que j'ai aimés
COMMENT BRAQUER UNE BANQUE SANS PERDRE SON DENTIER
de Catherina INGELMAN-SUNDBERG
Le Diamant, Résidence pour personnes âgées n’est plus ce qu’il était. Tout ce qui rendait la vie agréable aux résidents a disparu. Plus de pâtisseries gourmandes, l’accès à la salle de fitness leur est maintenant interdit, le couvre-feu doit être respecté, quant aux sorties de l’établissement, elles sont strictement limitées !
Un documentaire à la télévision leur fait entrevoir un paradoxe : les délinquants en prison sont bien mieux traités qu’eux. Et germe alors dans la tête de Martha une idée lumineuse : quitter cette Résidence pour intégrer une prison …
Martha et ses 4 amis vont tout tenter pour réaliser leur objectif, mais ils n’avaient pas tout prévu …
La description de cette Résidence rappelle, par certains côtés, celles que nous connaissons, et ces Résidents ressemblent également à ceux que nous pouvons y croiser !
Ce polar très particulier, bourré d’humour, se lit sourire aux lèvres ! Beaucoup d’humour, mais de l’émotion aussi ! Jai passé un excellent moment en compagnie de ces 5 cambrioleurs amateurs !
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#104 17/12/2014 17:46:33
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Re: Les livres que j'ai aimés
COUP DE SANG de Enrique SERNA
Bulmaro Diaz, paisible garagiste mexicain, a tout quitté pour suivre, à Barcelone, Romélia, la bombe dominicaine, chanteuse de salsa. Au Mexique, il gagnait largement sa vie et ne manquait de rien. A Barcelone, il n’est plus que l’homme à tout faire de Romélia et il survit en vendant du faux Viagra. La nuit, le corps de Romélia est la récompense de tous ses efforts.
Ferran Miralles, ancien expert-comptable, en prison, rédige sa biographie. Il raconte que depuis son adolescence, il souffre d’une « infirmité »: il ne peut bander. A son bureau, il a la réputation du célibataire endurci. Un jour il a recours au Viagra, et tout change pour lui. Il peut alors collectionner les maîtresses. Jusqu’au jour où …
Juan Luis Kerlow avait le don de bander sur commande. C’est ce qui fit de lui un des acteurs pornos les plus demandés. Mais il rencontre Laia, il tombe amoureux et tout devient différent.
Les routes de ces 3 personnages obsédés par le sexe, bander, jouir et faire jouir, se croisent fatalement dans ce roman où les pages chaudes alternent avec d’autres franchement hilarantes !
Belle satire de la sexualité contemporaine, qui donne peut-être des complexes à des lecteurs moins gâtés en ce domaine par Dame Nature.
« Splendeurs et misère de l’orgueil masculin » annonce la quatrième de couverture. Misère quand leurs performances ne sont pas à la hauteur de leurs espoirs. Plaisir, besoin, obsession, souffrance, fantasme, délire jusqu’à la folie. A ne pas éviter …
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#105 17/12/2014 17:56:03
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Re: Les livres que j'ai aimés
Les 1001 gaffes de l’ange gardien Ariel Auvinen de Arto PAASILINNA
J’ai eu du mal à entrer dans le roman, peu emballée par ces anges gardiens. Puis je me suis laissé prendre par la drôlerie de cette histoire à multiples rebondissements.
Loin de l’iconographie habituelle des angelots joufflus ou de ces belles et élégantes créatures célestes, les anges qui se réunissent chaque année dans l’église de Kerimaki pour leur séminaire de formation ont l’apparence de ce qu’ils étaient juste avant de mourir et Ariel Auvinen n’est qu’un vieux bonhomme flanqué de deux ailes immenses investi d’une mission : veiller sur Aaro Korhonen qui jusque là se passait fort bien de lui !
Du jour où son ange gardien s’attache à ses pas, une kyrielle de catastrophes s’abat subitement sur lui.
Chaque fois qu’Ariel décide de se mêler du destin d’Aaro et de ses amis, on attend le cataclysme qui ne manquera pas de se produire !
Finalement, en compagnie d’Ariel le maladroit le temps passe vite, on ne s’ennuie pas une minute tout au long de ces 209 pages.
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#106 17/12/2014 18:00:54
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Re: Les livres que j'ai aimés
ET PUIS PAULETTE de BARBARA CONSTANTINE
Barbara Constantine a réussi son cocktail !
Deux petits garçons espiègles, un couple au bord du divorce, un vieil homme en plein désarroi après la mort de sa fidèle compagne, une femme attachante, Marceline, qui vit avec un âne pas comme les autres, et qui cache un lourd secret, une jeune élève-infirmière en difficulté, deux vieilles dames inséparables qui redoutent d’être chassées de leur maison par un neveu égoïste, et Ferdinand, un veuf qui vit tout seul dans sa grande ferme vide.
Le tout assaisonné d’amour, d’amitié, de générosité, de tendresse, de nostalgie, d’émotion, d’humour !
Un joli roman à dévorer sans hésitation !
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#107 25/02/2015 16:32:16
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Re: Les livres que j'ai aimés
D'eau et de feu
de Françoise Bourdin
Quand Scott, de retour au domaine familial de Gillespie, découvre que son père, Angus, patriarche autoritaire, a installé au Manoir une nouvelle épouse, Amélie et ses 4 enfants, il n’est pas ravi, d’autant plus sa belle-mère le déteste d’emblée et que les 3 garçons se révèlent insupportables. Seule Kate trouve grâce à ses yeux.
Au fil des années, la haine de John, l’aîné, à son égard, ne fait que se renforcer alors que les relations avec les 2 autres garçons se normalisent car Scott gère l’entreprise familiale avec succès et n’hésite pas à les aider.
Pour Scott, Kate est une adorable petite sœur. Jusqu’au jour où il découvre la puissance de ses sentiments à son égard…
Intérêts, jalousie, amour, haine, rivalités, complots : tous les ingrédients sont là pour offrir au lecteur quelques heures de lecture-plaisir tout en le documentant sur les distilleries de whisky écossaises.
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#108 26/02/2015 00:17:28
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Re: Les livres que j'ai aimés
David Lodge
La vie en sourdine
David Lodge évoque dans ce roman deux situations que nous sommes nombreux à connaître : la surdité et les problèmes liés à la dégradation de l’état de santé de nos parents âgés.
Desmond Bates, professeur de linguistique à la retraite, nous raconte sa vie de « dur d’oreille » et des quiproquos que cette « sourdine » entraîne. Sa rencontre avec la belle Alex Loom en a été un !
C’était pour lui prodiguer des conseils à propos de sa thèse qu’il avait accepté de la suivre dans son appartement mais il a rapidement compris que la jeune fille attendait tout autre chose de lui ! Quel soulagement pour lui quand cette jeune désaxée repart pour son Amérique natale !
Desmond doit faire face à la maladie de son père : il voit son état se dégrader rapidement, et il va être contraint de prendre une décision difficile.
Livre drôle, ironique, tendre, largement autobiographique. Quand on est soi-même un peu « dur d’oreille », on se retrouve souvent dans le portrait de Desmond!
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#109 06/03/2015 14:04:39
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Re: Les livres que j'ai aimés
LE SANG DES SICILIENS
Clovis, ex-grand reporter à la retraite, accepte de quitter provisoirement sa bergerie du Rove et son troupeau de chèvres pour se rendre en Sicile à la demande d'un ami, Marco le pizzaïolo de l'Estaque. L'un de ses neveux, Vincenzo, est venu se réfugier chez lui en urgence. Il court certainement un grand danger, même s'il ne veut rien révéler à son oncle : Salvatore, son frère, a été assassiné ainsi qu'un ami de ce dernier. Cette enquête sera pour Clovis l'occasion de revoir Rosaria, une journaliste qu'il n'a pas oubliée...
Même si l'ombre de la Mafia plane sur ces meurtres, Clovis ne se décourage pas et poursuit ses recherches. L'auteur en profite pour nous dresser un tableau réaliste de la situation dans l'île : la loi du milieu, la Cosa Nostra, le recrutement des hommes dits "d'honneur", le racket organisé, "le pizzo", la résignation puis la révolte des petites gens avec "l'addiopizzo", les (faux) miracles et les arnaques, les meurtres, le silence des témoins, le quotidien des Siciliens en fait.
Qu'il nous emmène dans les collines odorantes de la Nerthe, au Beau Bar, à la pizzéria de l'Estaque où chante notre accent, à Palerme, à Gruzzoleto ou dans "les champs d'amandiers et dans les étendues mornes et arides" de la Sicile, Maurice Gouiran nous offre quelques heures de lecture captivante! Aucune envie d'interrompre ce voyage avant d'arriver à destination et d'en connaître l'issue!
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#110 23/03/2015 22:22:33
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Re: Les livres que j'ai aimés
Je vous propose quelques autres titres de Maurice Gouiran, que je lis toujours avec beaucoup de plaisir ...
PUTAINS DE PAUVRES!
Clovis a bien du mal à reconnaître en Laura la SDF, la jolie étudiante qui l'accompagnait à la plage trente ans plus tôt et avec laquelle il avait partagé "un amour d'été brûlé par le soleil de juillet". Laura est inquiète : une mystérieuse épidémie décime les clochards des quartiers Nord de Marseille et des agressions meurtrières contre ces démunis se répètent chaque jour dans la ville. De plus, de jeunes garçons sont enlevés, torturés et assassinés.
Avec l'aide de ses amis, un journaliste et un flic, d'une séduisante infirmière et d'un médecin, Clovis découvre que le virus de cette grippe meurtrière est le H1N1, celui-là même à l'origine de la grippe espagnole de 1918 qui tua entre 21 et 50 millions de morts, selon les sources. On notera que deux ans après l'écriture de ce roman le H1N1 est à l'origine d'une pandémie mondiale, il fait régulièrement la une de nos médias chaque fois qu'un décès est enregistré ou qu'une école est fermée, même si les trois mille morts recensés à ce jour ne sont en rien comparables au nombre de victimes de 1918.
Pour rassurer la population affolée et pour conserver (ou gagner) des électeurs, les hommes politiques multiplient les discours en proposant des solutions radicales. La lutte contre la pauvreté se transforme en lutte contre les pauvres. Clovis met à jour les magouilles des entrepreneurs sans scrupules et des politicards corrompus. Il n'hésite pas à quitter provisoirement ses chères collines et son troupeau de chèvres pour aller jusqu'à Lisbonne trouver quelques indices et faire progresser son enquête.
En mêlant l'Histoire et la fiction, sans se départir de son humour, Maurice Gouiran nous tient en haleine tout au long de ce roman épicé par l'accent de Marseille et par ses expressions propres aux autochtones. Je me demande parfois si les "Nordistes" peuvent se plonger dans ses romans sans avoir recours au Dictionnaire du Parler marseillais...
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#111 31/03/2015 09:54:22
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Re: Les livres que j'ai aimés
MARSEILLE, LA VILLE OU EST MORT KENNEDY de Maurice GOUIRAN
Une jeune fille, Neïla, vient troubler la tranquillité de Clovis dans ses collines du Rove: ses deux amis, Albin et Assad, cinéastes amateurs, ont été assassinés alors qu'ils effectuaient un reportage sur la French Connection chez un vieux truand retiré des affaires.
Avec l'aide de son ami Raf, un flic, et d'un professeur, Clovis enquête sur ces meurtres et sur la disparition du vieux.
C'est l'occasion pour Maurice Gouiran de rappeler un pan de l'Histoire de Marseille et de ses liens avec la pègre, les problèmes sociaux qui ont secoué la ville en 1947, les grèves des dockers, les prises de position des hommes politiques de l'époque, l'entrée en scène des Guérini, la mafia, le trafic de drogue et l'extension du grand banditisme.
La confidence d'une ancienne prostituée entraîne Clovis jusqu'à Dallas car le meurtre des deux garçons et la disparition du truand semblent liés à l'assassinat de Kennédy. Un journaliste américain, un ancien garde du corps du Président, un ancien flic et un scénariste vont l'aider dans cette enquête. Ici encore, Fiction et Histoire sont intimement mêlées.
L'Histoire, la vraie, l'authentique, celle qu'on trouve dans les livres sérieux, et une histoire, du suspens, des rebondissements, de l'humour, le soleil du Midi dans les mots : le parfait cocktail pour passer quelques heures!
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#112 03/04/2015 13:47:04
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Re: Les livres que j'ai aimés
LES VRAIS DURS MEURENT AUSSI de Maurice GOUIRAN
Clovis se lance sur les traces du meurtrier de six légionnaires. Cette nouvelle enquête lui fait soulever quelques voiles de la guerre d'Algérie mais l'idée d'un procès où on reparlerait des viols et des crimes divers commis par des soldats français embarrasse plutôt les autorités de notre pays.
Il rencontre d'autres cadavres sur son chemin, ce qui le mène à poursuivre ses investigations jusqu'au camp de Sainte Livrade, dans le Sud-Ouest, auprès des familles des légionnaires, mais aussi en Suisse, au bord du lac Toplitz. Pour éclairer les mystères qui compliquent son enquête et résoudre ses énigmes, Clovis nous entraîne dans le passé à la recherche des indices qui relient la guerre de 39-45 et les nazis, l'Algérie et l'Indochine.
Comme toujours, avec sa gouaille et son humour, Maurice Gouiran habille sa fiction avec de véritables évènements de l'Histoire et il en profite pour dénoncer au passage quelques injustices, passées ou actuelles.
On sirote un Jaunet au Beau Bar de l'Estaque avec ses pittoresques amis, on se promène avec lui dans les collines odorantes du Rove en compagnie de ses chèvres, on le suit sur la piste des dangereux chasseurs de trésors et on ne voit pas le temps passer!
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#113 05/04/2015 19:01:01
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Re: Les livres que j'ai aimés
LE POTENTIEL ÉROTIQUE DE MA FEMME
de David FOENKINOS
C’est par le suicide – raté – du héros qu’on entre dans ce roman. Hector est donc « condamné à vivre ». Héros ? Non ! Antihéros plutôt ! Personnage si triste mais si drôle, un collectionneur qui nous fait découvrir le monde si particulier de ce genre … singulier.
Hector, atteint de ce mal obsessionnel qu’est devenu pour lui le besoin de collectionner tout et n’importe quoi en arrive à participer aux réunions des Collectionneurs Anonymes pour tenter d’en guérir. C’est pour le lecteur l’occasion d’enrichir son vocabulaire et de se mettre à collectionner des mots nouveaux comme huhulophiliste, clavalogiste ou lucanophile.
Dans une bibliothèque, Hector rencontre Brigitte. C’est la femme de sa vie, il en est rapidement persuadé. Il l’épouse. Alors qu’il se croyait guéri de son ancienne passion, il découvre qu’il replonge en se mettant à collectionner avec ferveur quelque chose de très inattendu …
C’est avec le plus grand sérieux que David Foenkinos nous relate les mille et une péripéties qui émaillent la vie d’Hector, mais jamais un livre ne m’avait autant fait rire. C’est un petit bijou d’humour, de drôlerie ! Ne l’évitez surtout pas !
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#114 02/06/2015 12:31:38
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Re: Les livres que j'ai aimés
L’ÉLÉGANCE DU HÉRISSON de Muriel BARBERY
La concierge du 7 Rue de Grenelle n’est pas tout à fait comme les autres concierges. C’est une autodidacte dont la passion pour la littérature et le cinéma l’entraîne à la fréquentation assidue des bibliothèques, des expositions, des salles obscures. Mais comme personne ne s’attend à trouver une concierge intelligente et cultivée, Renée se fait un devoir de donner aux autres ce qu’ils attendent d’elle : bêtise et inculture.
Paloma, l’enfant surdouée, a pris le parti, elle aussi, de cacher ses réelles capacités.
Renée et Paloma nous racontent la vie dans leur immeuble. Sans le savoir, l’une et l’autre partagent la même vision du monde, mais elles ne communiquent pas jusqu’au jour où arrive un étranger Monsieur Ozu.
Renée se trahit un jour avec une petite phrase qui lui échappe : « Toutes les familles heureuses se ressemblent », phrase que Monsieur Ozu termine: « Mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. » (Première phrase du roman Anna Karénine). C’est le début d’une belle amitié.
Et quand Paloma aperçoit dans le panier renversé de René un livre dans une édition ultra spécialisée en philosophie universitaire, elle comprend que sous son aspect débile, la concierge est en réalité très intelligente.
Des liens vont se nouer entre Renée, Paloma et Monsieur Ozu, homme cultivé et grand cinéphile qui dispose chez lui d’une véritable salle de cinéma !
Joli roman, tout en sensibilité, en tendresse, riche en émotions, avec des personnages attachants. Quelques heures de lecture plaisir assurées.
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#115 05/06/2015 17:26:35
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Re: Les livres que j'ai aimés
L’HOMME QUI VOULAIT ETRE HEUREUX de Laurent GOUNELLE
Lire ce roman m’a paru, au moins, aussi profitable qu’une séance chez un psychothérapeute, mais moins onéreux.
D’abord, le titre m’a surprise : juxtaposition de la VOLONTÉ et du BONHEUR. Le bonheur n’est donc pas qu’une émotion, qu’un état, qu’un sentiment qui vous tombe dessus, il faut le VOULOIR ?
En vacances à Bali, le narrateur décide de rencontrer le vieux guérisseur, célèbre dans le monde entier, dans l’intention de réaliser un « check-up » et grand est son étonnement quand le diagnostic de maître Samtyang tombe : « Vous êtes quelqu’un de malheureux ».
Il est alors bien obligé d’en convenir : la vie qu’il mène ne le satisfait pas, ses rêves ne se sont pas réalisés, et, fataliste, il s’en accommode. Mais Maître Samtyang ouvre pour lui, une porte derrière laquelle une nouvelle vie est possible.
« Ne laisse jamais personne te dire ce dont tu n’es pas capable. C’est à toi de choisir et de vivre ta vie. »
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#116 08/06/2015 09:24:19
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Re: Les livres que j'ai aimés
ELLE MARCHAIT SUR UN FIL de Philippe DELERM
Magnifique portrait d’une femme : Marie, intelligente, cultivée, agent littéraire recherchée et très appréciée de ses pairs, malgré une réussite professionnelle exemplaire, a dû faire face aux échecs, aux déceptions, au désenchantement.
Elle regrette que son fils Etienne ait renoncé à sa carrière d’acteur (pour laquelle il était fait, elle en était persuadée) trahissant ainsi ses rêves de jeunesse…
Son mari l’a quittée. Son ami et voisin vient d’intégrer une Résidence pour personnes âgées. L’écrivain dont elle est l’agent, choisit d’autres routes que celles qu’elle lui conseille.
Lorsqu’un groupe de jeunes comédiens s’installe à côté de chez elle, une nouvelle vie commence. Découvrant ses talents, ils sollicitent son aide et, avec eux, elle monte un spectacle « Le Fil ».
Ce Fil qui est présent tout au long du roman.
Le Fil du funambule : « Un fil de funambule tendu à travers l’espace de la scène … créerait un en deçà, un au-delà, une envie d’aller quelque part pour le danger d’aller quelque part… » et Marie n’hésite pas à se mettre en danger.
Le Fil des idées, ce Fil que tissent les jeunes comédiens avec leur nouveau mentor.
Le Fil de la vie, omniprésent, celui qu’une Parque tranchera.
Bouleversant. Des mots simples, des personnages attachants, des émotions.
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#117 27/07/2015 10:41:55
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Re: Les livres que j'ai aimés
LA VIE EN MIEUX de Anna GAVALDA
Deux nouvelles que j'ai lues avec beaucoup de plaisir.
Il suffit parfois de peu de chose pour changer le cours d’une vie : perdre son sac et avec lui, tous ses papiers et une petite fortune, trouver une armoire au beau milieu des escaliers ou sortir d’une cabine d’essayage en collants roses en imitant Sophia Loren dans « La Diablesse en collants roses »…
Mathilde n’aime pas la vie qu’elle mène mais elle est persuadée qu’elle ne peut prétendre à aucune autre jusqu’au jour où le destin facétieux la plonge dans le désespoir : elle perd son sac ! Ce sac perdu va l’envoyer sur une route nouvelle.
Les journées de Yann se déroulent tranquillement sans exotisme ni folie. Il a un travail et une copine qui le loge dans un confortable appartement. Mais un soir, il trouve une armoire dans les escaliers…
En grimpant quelques marches de plus, il fera la rencontre qui bouleversera sa grise monotonie et bousculera ses habitudes.
On croit être heureux, on s’installe dans le quotidien et un jour, une étincelle surgit et vient éclairer notre grisaille. Mais a-t-on toujours le courage de mettre le feu aux habitudes pour se lancer dans l’inconnu et abandonner une routine rassurante ?
Carmen
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#118 01/08/2015 23:48:14
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Re: Les livres que j'ai aimés
Lorsque j’étais une œuvre d’Art de Éric Emmanuel SCHMITT
En lisant ce livre je pensais aux femmes-objets, à toutes celles qui ne vivent que par le regard des autres et qui font subir à leur corps mille tortures pour qu’ils correspondent aux canons de la mode ou juste pour devenir une poupée Barbie vivante.
Un jeune homme désespéré conclut un pacte avec un Artiste excentrique, Zeus-Peter Lama : il accepte de n’être plus qu’un objet et de lui appartenir. Adam bis perd ainsi toute humanité. Presque toute son humanité. Car, en fait, il conserve ses yeux et ca conscience.
Une rencontre imprévue va bouleverser Adam bis et perturber les projets de Zeus-Peter Lama. Adam bis comprend alors que la vie vaut la peine d’être vécue et il n’a plus qu’un désir : se défaire de ce statut d’objet, même si c’est une œuvre d’Art !
Histoire loufoque, au premier abord, qui permet d’aborder un sujet sérieux avec beaucoup d’humour, de drôlerie.
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#119 08/08/2015 21:48:39
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Re: Les livres que j'ai aimés
Le livre d’un été de Tove Jansson
Joli roman, très vite lu : 167 pages !
AMOUR. Voilà ce que je dirais si je devais résumer ce roman en un seul mot.
L’amour de la grand-mère pour sa petite-fille, l’amour de l’enfant pour la vieille dame excentrique et espiègle, l’amour qu’elles portent toutes les deux à leur île, une île sauvage dans le golfe de Finlande.
Le livre d’un seul été ? Non, puisqu’on évoque le passage, pas toujours facile, pour Sophie, de l’enfance à l’adolescence. C’est le livre des vacances d’été sur une île d’une petite famille, la grand-mère, la petite-fille et le papa. Le livre des randonnées à travers des fourrés, dans des chemins où l’on doit ramper, grimper, crapahuter, des promenades en mer.
Le papa, bien que très présent, est à peine esquissé, un peu comme une ombre chinoise qui se déplace sur le tableau et dont on ne distingue que la silhouette.
Beaucoup de tendresse, des émotions, de l’humour, quelques craintes aussi : cette grand-mère nous paraît très fragile bien qu’elle veuille paraître forte aux yeux de sa petite-fille. Un petit bijou que j’ai beaucoup aimé : j’ai passé un joli moment avec Sophie et sa grand-mère.
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#120 19/08/2015 17:58:35
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Re: Les livres que j'ai aimés
LA CAMARGUAISE de FRANÇOISE BOURDIN
Jordane et Lionel avaient fait un mariage d’amour mais à Paris Jordane s’ennuyait de sa Camargue et de Biloba, la bastide familiale. Lassée des nombreuses infidélités de son mari, elle retourne « chez elle » et s’efforce de maintenir la bastide en état.
Mais les énormes difficultés financières ne lui laissent pas le choix : pour rembourser les dettes il lui faudra soit vendre son domaine soit trouver une solution pour rentabiliser Biloba. Un projet fou voit le jour : envers et contre tous, transformer la bastide en Résidence hôtelière…
Des personnages attachants, des intrigues, de l’amour, le soleil de la Camargue, ses traditions, un joli cocktail pour un agréable roman d’été.
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#121 21/08/2015 09:35:18
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Re: Les livres que j'ai aimés
LES 4 SAISONS DE L’ÉTÉ de GRÉGOIRE DELACOURT
Quatre personnages qui se croisent à des moments différents de la vie, au Touquet, en ce dernier été 1999 avant la fin du monde annoncée. Quatre histoires d’amour.
Louis, 14 ans «Cet été-là, il y avait Victoire. Et il y avait moi… Nous étions seuls au monde. Nous étions Victoire et Louis, une promesse blonde. Nous étions inséparables.»
La femme abandonnée, 35 ans, « Je n’ai jamais eu beaucoup de chance avec les hommes. … J’étais faite pour les mots, pour les phrases qui transportent, pour les ailes qui s’ouvrent. J’étais faite pour le merveilleux d’une vie ; de celles qui finissent sans regret. »
Monique, qui se rebaptise Louise, 55 ans « Je laisserai les bulles éclore sur ma langue, sous mon palais ; elles formeront des lettres, elles composeront une phrase qui me chuchotera que je suis encore jolie et désirable. …. Je sais bien que j’ai le corps de mes batailles. … Après toutes ces années de joyeuses cacophonies, nous nous étions retrouvés dans un insupportable silence, mon mari et moi. »
Le vieux couple de septuagénaires. « La lune ourle d’argent la crête de ses vagues fatiguées qui dessinent aujourd’hui les mêmes rides que sur nos visages vieillis ; soulignent nos vies épuisées. … Nous y marcherons, plus tard, dans la fraîcheur du soir. Nos pieds nus s’enfonceront à peine dans le sable humide. Ils y dessineront notre route, nos vies parallèles, notre longue histoire d’amour. »
Premier amour. Chagrin d’amour. Espoirs. Déceptions. Mariage. Mari volage, abandon. Rencontres. Souvenirs. Amours nouvelles. Mensonges. Projets d’avenir. Maladie. Suicide.
Chacun peut s’y retrouver, ici ou là, à travers ces pages riches en émotion. … Un roman qu’on ne peut oublier, un de ceux qui laissent une empreinte durable.
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#122 26/08/2015 21:29:30
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Re: Les livres que j'ai aimés
Jules de DIDIER VAN CAUWELAERT
Jules, un labrador, est le héros de ce roman. Tout allait bien pour lui : il était l’heureux guide d’Alice, aveugle à la suite d’une agression. Heureux jusqu’au jour où Alice recouvre la vue ! Jules ne lui est alors plus indispensable et il déprime …
Heureusement que la route d’Alice et de Jules croise celle de Zibal, un charmant jeune homme surdoué, véritable petit génie mais qui, pour gagner sa vie, vend des macarons à l’aéroport d’Orly.
Petit roman sans prétention, agréable à lire, vite lu. A transporter dans ses bagages pour agrémenter ses vacances.
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#123 04/09/2015 14:06:48
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Re: Les livres que j'ai aimés
MAMAN A TORT de MICHEL BUSSI
Malone va prendre un avion avec sa maman. Sa maman ? Flash back. L’histoire commence 4 jours auparavant…
Dès les premières lignes, le lecteur se pose de multiples questions : qui est ce Malone ? Quelle est cette peluche bizarre aux pouvoirs étranges, ce gouti ? Ces ogres, ces fusées, ce bateau pirate, souvenirs réels de l’enfant ou fantasmes ? Que cherche vraiment la Commandante ? Quels liens entre les malfrats qu’elle poursuit et cet enfant ? etc…
Tout au long du roman, fidèle à son habitude, l’auteur multiplie les mystères, les indices et les fausses pistes. Je reste encore partagée entre le plaisir de lire les aventures de ces personnages attachants luttant contre des méchants, et un certain malaise, l’impression de me faire arnaquer par l’auteur qui ne dit pas tout et qui cache sciemment les principaux indices qui pourraient m’orienter vers la Vérité.
Si on aime Michel Bussi, on aimera suivre les aventures de Malone et de la Commandante Marianne. On se laissera surprendre par les différentes péripéties et les rebondissements inattendus, même si les hypothèses qu’on formule se retrouvent presque toujours bien éloignées de la vérité.
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#124 10/09/2015 19:03:54
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Re: Les livres que j'ai aimés
La mémoire des embruns de Karen VIGGERS
Roman à deux voix : celle du narrateur, qui suit Mary pas à pas et celle de Tom, l’un de ses fils.
Mary est âgée mais elle refuse absolument d’aller finir ses jours dans une Résidence Médicalisée, comme le lui conseille fortement Jan, sa fille aînée. Elle reçoit un jour une visite inattendue qui la trouble fortement. Ce vieil homme n’est pas un inconnu pour elle, et il lui remet une lettre à transmettre à ??? L’auteur ne nous le dit pas. Cette lettre est une véritable bombe et elle ne peut se résoudre à la donner à son destinataire car le secret qu’elle contient bouleverserait sa vie et celle de bien des gens autour d’elle.
Elle veut retourner sur l’île où elle vécut avec son mari, gardien de phare, pour y retrouver ses souvenirs, refaire le parcours de sa vie à l’envers, un dernier pèlerinage avant de mourir. Avec l’aide (innocente) de sa petite fille, elle réalise son projet et s’installe sur l’île. Elle noue des relations avec Léon, le garde-forestier chargé de veiller sur elle, et lentement, le fil de la vie de Mary se déroule sous ses yeux, et sous les nôtres… Elle égrène ses souvenirs en retrouvant tous les lieux chers à son cœur.
Magnifique roman difficile à lâcher !
La vie : des joies, du bonheur, des peines, de la douleur, des difficultés, des espoirs auxquels on se raccroche, des déceptions auxquelles il faut faire face, des erreurs, l’amour, la vieillesse et les dégradations qu’elle entraîne, la solitude … beaucoup d’émotion tout au long de ces 442 pages. Des petits bouts de la vie de chacun d’entre nous. De grands bouts aussi.
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#125 19/09/2015 15:19:16
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Re: Les livres que j'ai aimés
Elle et lui de Marc LEVY
Un brin loufoque … pas très crédible, mais comme tous les bestsellers de Marc Lévy, il a caracolé en tête des ventes dès sa parution…
Mia, actrice américaine, déçue par son mari qui la trompe, se réfugie chez Daysie, restauratrice à Paris, dans le Marais et s’amuse à jouer à la serveuse pour dépanner son amie.
En surfant sur l’ordinateur de Daysie, Mia tombe sur une petite annonce que Lauren et Arthur ont rédigée pour leur ami Paul, à son insu. Paul, écrivain, reste inconnu du grand public sauf en Corée où il connaît un IMMENSE succès. Rencontre. Quiproquos multiples.
Paul s’envole pour Séoul et y rencontre sa traductrice : une surprise l’y attend !
Léger et pétillant, j’ai pris du plaisir à le lire mais je reconnais qu’il ne m’en reste pas un souvenir impérissable…
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