Merci P'tit Filou! Je ne connaissais pas le Chevalier Evariste de Parny. Du coup, je suis allée à la recherche de ses oeuvres, j'y ai passé un moment agréable, et j'ai choisi une toute petite poésie, à mon tour ....

Mais le temps, du bout de son aile,
Touchera vos traits en passant ;
Dès demain vous serez moins belle,
Et moi peut-être moins pressant.

Chevalier Evariste de Parny

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Orages

Elle, Furie le Démon ou Ange la Douce,
Lui, Coquin, Gentil, Soupe au lait, le vrai Filou,
Ils s’aiment et se déchirent, caresses et secousses,
Grognements, exaspération… Petits Mots Doux !

L’eau trop calme des lacs n’est pas faite pour eux.
Ils préfèrent affronter les terribles ouragans,
Les orages démentiels ou les Vents furieux !
La Guerre plutôt que la Paix, pour ces Amants !

Leur champ de Bataille préféré ? Leur grand lit !
Elle griffe et mord, il la serre contre lui,
Elle le repousse. Il veut. Elle ne veut pas,
Pas encore !  Elle ne peut lui céder, déjà !

Mais son Désir est plus fort que sa Volonté,
Elle cesse le Combat pour le caresser,
Le couvrir de Baisers, s’offrir enfin à lui.
Torride Corps à Corps… ils se réconcilient !

Carmen

Dernière modification par carmen (26/07/2014 15:17:25)

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L’amour à la Plage

Traces de pas légères sur le Sable Blanc,
Traces qui s’entremêlent au Soleil Levant.

Sur leur petite Plage ils s’étaient retrouvés,
Et dans les Vagues dansantes ils s’étaient baignés.
Au large, loin des yeux, il l’avait entraînée
Et au milieu des poissons ils s’étaient aimés…

L’amour en apesanteur, tous deux en rêvaient,
Par les flots se laisser tout doucement porter !
Nouvelles sensations et plaisir décuplé,
Ivresse des Sens ! Jouissance ! Félicité !

Épuisés et Heureux, ensemble ils ont nagé.
Lentement, à regret, ils sont enfin rentrés.
En silence, sous le Grand Pin, ils se sont couchés,
Et dans le même rêve ils se sont retrouvés…

Traces de pas légères sur le Sable Blanc,
Traces qui s’entremêlent au Soleil Couchant.

Carmen - Tableau de Noëlle Lassailly

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C'est un homme qui entre chez lui le 31 octobre. Il empoigne sa femme et embrasse ses deux seins. Sa femme lui dit:
- Qu'est-ce que tu fais là !
Il répond niaiseusement:
- Ben quoi ? C'est la fête de tous les saints ! Ha !
Le lendemain, ça femme l'empoigne, lui baisse les culottes et lui donne un petit bizou sur le zizi. Son mari lui dit:
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Et sa femme:
- Après la fête des saints, c'est

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Plus de mots

Dans le Silence de la Nuit mes Mots se mêlent
En Sarabandes rouges ou bleues qui s’entremêlent.

Au petit matin, je ne les retrouve plus.
Dans les Rayons de Soleil, ils ont disparu,
Tous ces Mots que je voulais te dire ou t’écrire,
Tous ces Mots qui me font pleurer, rire ou sourire.

Tous ces Mots qui chantent mes Plaisirs, mes Bonheurs,
Mes Douleurs aussi quand tu me brises le Cœur,
Ils disparaissent et s’effacent quand tu es là.
Ma Voix n’est qu’un Murmure que tu n’entends pas.

Nuit après Nuit, dans mon Sommeil mes Mots se mêlent
En Farandoles rouges ou bleues qui s’entremêlent.

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"-2" 
No comment !

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Ma chère Carmen,

Comme je te l'ai déjà dit,
Reste et continue à nous enchanter de tes poésies et de tes mots.
Faire travailler l'esprit n'est pas donné à tous et
ceux qui ne souffrent ce genre de gymnastique ne savent pas l'apprécier.
Fait fi de toutes critiques.
N'oublie pas  qu'il vaut mieux combattre que périr.
Baisser les bras n'est pas ma devise.
Forge la tienne !
Ecrit, Lutte avec tes mots.
N'oublie pas que ceux qui ne savent pas sont des ignorants, et que l'ignorance est le pire des fléaux pour les mots.
Qu'aurait fait Voltaire, Hugo, Beaumarchais et bien d'autres, si leurs mots n'avaient réveillés les esprits ....
Nourrit les esprits Carmen,
C'est le meilleur que tu puisses faire.
Et moi j'aime TES MOTS !!!

Ils me réconfortent, me font sourire, rire et pleurer.
Mais avant tout ils me nourrissent.

Tu sais qu'actuellement j'ai voulu fuir par dépit, par amour.
Mais qu'est ce que la fuite si ce n'est un renoncement au combat.

A bientôt Carmen !

Bisous

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Mon ami, mon avenir
Ma vie, pardonne moi
Ce visage inexpressif rempli de tristesse
De nombreuses fois j'ai du te mentir
Ou me mettre dans la peau d'un autre
Des kilomètres entre la parole et l'acte
T'as fini par voir mon petit jeu d'acteur

Mais laisse moi, j'peux tout t'expliquer
Des fois j'fais des choses que j'comprends pas
La nuit m'aide à méditer
C'est dans ces moments que j'me dis que j'vais changer
J'vais changer

Mes ennuis, mes envies
Mes désirs, mes plaisirs
Ont pris le dessus sur ma vie d'famille
Jusqu'à m'en détourner

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Sur un banc de San Francisco  ...



La Petite

La Petite a appris ses leçons,
A rangé ses cahiers, ses crayons.
Sous les yeux de la Grande Sophie,
La Girafe en bronze, son Amie,
Sur son banc, elle s’est installée,
Dans ses Contes elle s’est replongée.

Hansel et Gretel, sept petits Nains,
Sorcières, Gnomes, gentils Lutins,
Aurore, Boucle d’Or, Cendrillon,
Princes Charmants, Terribles Dragons,
Méchant Loup, Chevrettes et Cabris :
Ils peuplent ses rêves  chaque nuit.

La Petite tremble, elle frissonne,
Mais le temps passe, la cloche sonne.
Elle ferme son livre à regret,
Sur l’étagère,  va le poser.
Demain, Elle le retrouvera
Et la Magie recommencera.

Carmen

Dernière modification par carmen (25/02/2015 16:34:45)

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Sur un banc de Sofia

Fédor et Youri se retrouvent sur leur banc.
Chaque soir ils viennent là parler un moment
De la politique, de leurs soucis, du temps,
Des impôts qui ont augmenté, de leurs enfants.

Anouchka et Catarina, à la maison,
Ne sont plus maintenant que deux vieilles grognons.
Elles n’aiment pas les voir traîner en savates,
Elles détestent les avoir entre leurs pattes !

Plus de travail ! Le boulot leur manque, ils s’ennuient,
Du matin jusqu’au soir ils vivent au ralenti.
Dans cette Société, les Vieux n’ont plus de place,
Les Ordinateurs, Internet, ça les dépasse.

Alors ils viennent là, chaque soir, sur leur banc,
Eux, presque Morts, regarder courir les Vivants.

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Le Parc, la nuit

Dans les allées sombres du Parc, deux ombres passent.
Sous le grand Chêne, elle le rejoint, il l’enlace,
Ils s’assoient sur le Banc.  Tendrement ils s’embrassent.
Seuls dans la Nuit, ils osent toutes les Audaces.

Aux premiers rayons du Soleil, ils disparaissent,
Après maints Serments d’Amour et maintes Promesses.
Ce soir ils retrouveront à nouveau l’Ivresse
Du Plaisir, du Désir, des Baisers, des Caresses.

Sur le Sable, le vent a effacé leurs traces.
Tout là-haut dans les nuages, vole un rapace.
L’oiseau majestueux  guette sa proie, il chasse :
Un chaton miaule, effrayé par cette menace,
Et reste bien caché, sous une branche basse.

Carmen – Février 2015

Dernière modification par carmen (25/02/2015 16:34:00)