Merci à vous de partager mon plaisir des mots ...
Comme toutes ici, je coiffe plusieurs casquettes : épouse fidèle, amante passionnée, tigresse jalouse, mère aimante, fille attentionnée, bonne copine, amie loyale mais l'une des plus jolies est sans contexte la dernière que j'ai coiffée, celle de ... Mamie!

Voici le premier de mon quadrutype :

Mon tout-petit

Ce matin très tôt,  le téléphone a sonné :
« Maman, je pars. Tu viendras ? Il va arriver,
Mais ne t’inquiète pas, tout va bien se passer ! »
Une heure après, je suis à la Maternité,
Mais le temps ne passe pas vite, il ralentit !
Le monde Lui fait peur ! Il veut rester au chaud,
Près du cœur de sa mère Il veut faire dodo !
Mais là, Il se décide ! Branle-bas de combat,
Tous autour d’elle s’agitent : l’Enfant est là !
Oh ! Larmes de joie , émotion, fébrilité ,
Enfin, je peux le voir, dans mes bras le serrer,
L’Enfant de ma fille, son premier, son bébé !
Dès le premier regard, coup de foudre assuré !
Il a ouvert les yeux, il me voit, il sourit !
Je suis heureuse, je l’aime, mon tout-petit …

Carmen     

Il a (un peu) grandi et on passe au second tableau !

Mon Séraphin

Il est dans son berceau, il joue avec ses mains,
Il veut se saisir d’un reflet ! Mon Séraphin ….
« Coucou, c’est moi ! Tu me reconnais ? C’est Mamie !
Je suis là ! » Il tourne la tête, il est ravi !
« Mais maman, il n’a pas dix jours, tu le sais bien !
Il nous voit, nous entend mais ne reconnaît rien ! »
Mais peu m’importe ce que disent ses bouquins !
Ils se trompent ! Lui, il me reconnaît, enfin !!!!!
Quand il grogne ou  pleure, je le prends dans mes bras,
Je le berce, il se calme, il s’endort, voilà !
Du jour au lendemain, tout avait basculé ,
Ma vie sans lui, je ne peux l’imaginer,
C’est ainsi ! Avant lui, j’étais Femme, j’étais Mère,
Grâce à lui, je suis devenue … eh ! oui ,  Grand-mère !     

Dernière modification par carmen (10/02/2014 10:06:53)

 

Qui n'a pas rêvé un jour de composer sa Symphonie de l'Amour ?
Pour fêter le 500ème passage, je vous offre la mienne, un peu édulcorée pour ne pas subir la censure mais je suis sûre, si ce texte vous enchante, que vous saurez rétablir les notes absentes !

Symphonie de l’Amour Partagé

Midi ! Le soleil est déjà haut dans le ciel
Quand après une nuit agitée, je m’éveille.
Tu es bien là, tout  près de moi, dans ce grand lit,
Qui nous a transportés, tous deux, au Paradis.
À moitié endormie, malgré tout, je te vois.
Sur le tapis j’ai jeté ma nuisette en soie,
Seul un nuage de parfum voluptueux
« Belle Eau du soir », recouvre mon corps langoureux.
Tu oses enfin bouger. De tes doigts sur mes fesses,
Sur ma nuque, dans mon dos, je sens la caresse.
Sous tes mains, je frémis, je vibre,  je frissonne.
Comme elles sont tendres et douces, ces friponnes !
Je gémis, et tel un musicien inspiré,
Alors, tu composes, sur mon corps allongé
La Symphonie en do de l’Amour Partagé.
C’est d’abord un Allégro qui provoque en nous
Une succession de  vagues de désirs fous.
Tu te rapproches  pour mêler ces  océans.
Tes jambes enserrent les miennes puissamment.
Je me laisse séduire par cette musique,
Légère, irréelle, ensorcelante et magique.
Je ne l’entends pas mais tout mon corps la ressent.
Et tes lèvres, du désir nouvel instrument,
Chaudes, viennent alors accompagner tes mains
Dans un bel Adagio fabuleux et soudain.
Tu me retournes, me regardes  tendrement,
Du bout des doigts, tu me caresses lentement,
Avec amour tu plonges tes yeux dans les miens,
Dans l’instant, aussitôt, je me noie dans les tiens,
Sur ma bouche impatiente tu poses un baiser
Léger,  tendre, amoureux, puis passionné.
D’un commun accord nous entamons vivement
Ensemble, toi et moi,  le dernier mouvement.
Un scherzo rapide, notre Hymne à la Joie, 
Corps à corps, nous ne sommes plus qu’un, moi et toi.
D’un même rythme envoûtant nous nous envolons.
Les arpèges du bonheur, nous les composons
À deux, et dans un éblouissant crescendo
Nous jouons la fin de ce brillant scherzo.     

Dernière modification par carmen (10/02/2014 10:11:19)

 

Un petit coup de blues....

La petite Clé
   
La petite Clé du Bonheur, je l’ai perdue,
Je l’ai trop bien cachée, je ne la trouve plus.
Dans quel tiroir secret l’ai-je donc bien placée ?
Depuis des jours, en vain, partout je l’ai cherchée.

Je suis là, derrière cette porte fermée,
Mais je ne peux l’ouvrir sans ma petite Clé…
« Le Bonheur est dans le pré » disait la comptine,
Dans les bleuets, les boutons d’or, les capucines,

« Cours-y vite ! », j’ai couru ! Je n’ai rien trouvé,
Il ne m’a pas attendue, il avait filé !

Carmen

 

On a tous perdu un jour un être cher

Pour nos défunts, la dernière demeure
Est et restera le fond de nos cœurs
Une anecdote, un souvenir
Et ça suscite un beau sourire
L’évocation d’un beau câlin, d’une prise sur les genoux
Et une larme coule sur la joue
L’évocation de nos défunts, de ce qu’ils ont accompli
Feras que leur lumière brille
Évoquons ce qu’a été leur chemin, ce qu‘ils ont accompli de beau
Offrons-leur cela comme un cadeau

 

Ça nous fait de la peine
De ne plus voir Carmen

 

Rire, rire, rire!
J'adore votre duo, Lucy et Taciturne !

 

Un petit coup de blues ...

Idées noires

Sombre, gris, noir, le ciel se met à l’unisson
De mon humeur : morosité, plus de passion.
Il fait triste et froid dans la rue grise et vide.
Toute seule ce soir, des idées de suicide.
Un pas devant l’autre, mais jusqu’où vais-je aller ?
Ici ou là, pas d’importance désormais,
J’irai droit devant moi jusqu’au bout de ma nuit,
Puis au matin, je le sais, tout sera fini.

Carmen

 

Je t’attends

Le monde autour de moi a perdu son éclat,
Mes fleurs dans le jardin, mes roses, mes dahlias
Se sont toutes fanées, ont perdu leurs couleurs,
Et moi, là, je ne sais plus ce qu’est le bonheur.

L’enfant que depuis longtemps tu me promettais,
On dit que c’est à une autre que tu l’as fait.
Toutes ces années où nous nous sommes aimés,
En une nuit tu les as toutes effacées.

Dans mon fauteuil je me suis endormie,
Sommeil lourd, sans rêves. Tu es parti.
Dans la cheminée le feu s’est éteint.
J’ai froid et pourtant je ne sens plus rien…

Mais moi je t’attends et je t’attendrai toujours,
Il a déjà commencé, le compte à rebours !
Je le sais, j’en suis sûre, tu me reviendras,
La porte s’ouvrira et tu me tendras les bras !

Carmen

 

Vivre debout
N'est pas un rêve de fou
Qu'il serait doux
Si nous ne vivions plus à genoux

Tendre la main
Vers de nouveaux chemins
Croire en de meilleurs lendemains
N'est pas un vœu enfantin

 

Coucou-Bisous

Coucou, Bisous
Bisous tout doux
Bisous partout
Pour un grand fou.

Bisous de 4’sous,
Mais pas pour vous,
Il les veut tous.
Ils ont bon goût,

Tous ces bisous,
Bisous d’1 jour
Sur une joue,
Bisous toujours

Sur l’autre joue,
Là dans le cou,
Coquins, du coup !
Encore, Bisous ?

Encore, mais où ?
Où tu voudras,
Ici ou bien  là …

Carmen

 

Portrait d'un mauvais joueur...
(je l'ai rencontré, si, si, et je force à peine le trait, je n'exagère (presque) pas  !!!)

Point rouge

Toi, le  partenaire de ce zigoto
Je te préviens, c’est un vrai schizo !
Il prend avec 2 atouts, sans la belote, l’as, le 9 ou le valet,
Et bien entendu, rien d’autre à côté !
Le comble, quand il perd, il t’insulte sur la table
« Tu n’es qu’un gros nul » dit ce minable !
De plus, sur la table,  il n’hésite pas à t’accuser :
« De toutes façons, tu ne sais pas jouer ! »
Tu ferais mieux d’acheter des billes
Et de rester avec les petites filles !
Ici, c’est le salon des grands,
Toi, va chez les débutants ! »
Je l’affirme, c’est un mauvais joueur et un joueur mauvais,
Un de ceux qu’il faut à tout prix éviter !

Carmen

Dernière modification par carmen (04/07/2013 11:37:00)

 

J'ai eu envie de raconter cette histoire vraie, ce bonheur qui a éclos chez mes amis cette année...

Lorsque l’enfant paraît … enfin !

Devant leurs parents et amis, un jour d’été,
Danielle et Vincent se sont dit « Oui », ils s’aimaient.
Un Amour véritable, le Bonheur Parfait,
Et Danielle, véritable Fée du Foyer
Transforma leur logis en un cocon douillet.
Mais de lourds nuages se sont accumulés
Car n’arrivait pas cet enfant tant désiré.
Et ici ou bien là, tous deux ont consulté.
Mal au dos, maux de tête, Danielle souffrait.
À Montpellier, chez une drôle de kiné
Qu’on leur avait conseillée, tous deux sont allés.
Fatigués mais plein d’espoir, ils l’ont rencontrée.
Mais hélas son diagnostic est vite tombé :
« Madame vous avez mal au bébé que vous n’avez pas ! »
Au miracle médical, Danielle renonça…
Une autre vie de galère alors commença !
Des dossiers à remplir, ça n’en finissait pas.
Puis un très beau jour, le téléphone sonna :
« Venez vite ! L’enfant vous attend, il est là ! »
En un instant ils sont devenus les parents
De Valentin qu’ils attendaient depuis dix ans !
Maintenant dans un parc au milieu du salon
Un bébé gazouille et fait la conversation
À sa maman qui l’écoute avec émotion
Et qui de temps en temps, lui pose une question !
Papa ce soir aura le résumé complet
Des évènements de cette belle journée.
Danielle et Vincent, ils étaient deux, ils sont trois,
Le brouillard qui s’était installé sous leur toit
N’est plus. Maintenant c’est du soleil, c’est la joie !

Carmen