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Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
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#1 19/05/2012 18:42:22
- lucky2mars
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Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
Djeha-Hoja, son fils et l’âne
Djeha-Hoja dit un jour à son fils, alors qu’il atteignait sa douzième année :
- Demain, tu viendras avec moi au marché.
Tôt le matin, ils quittèrent la maison. Djeha-Hoja s’installa sur le dos de l’âne, son fils marchant à côté de lui. A l’entrée de la place du marché, Djeha-Hoja et de son fils furent l’objet de railleries acerbes :
- Regardez-moi cet homme, il n’a aucune pitié ! Il est confortablement assis sur le dos de son âne et il laisse son jeune fils marcher à pied.
Djeha-Hoja dit à son fils :
- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras encore avec moi au marché !
Le deuxième jour, Djeha-Hoja et son fils firent le contraire de la veille : le fils monta sur le dos de l’âne et Djeha-Hoja marcha à côté de lui. A l’entrée de la place, les mêmes hommes étaient là, qui s’écrièrent
- Regardez cet enfant, il n’a aucune éducation, aucun respect envers ses parents. Il est assis tranquillement sur le dos de l’âne, alors que son père, le pauvre vieux, est obligé de marcher à pied !
Djeha-Hoja dit à son fils :
- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras de nouveau avec moi au marché !
Le troisième jour, Djeha-Hoja et son fils sortirent de la maison à pied en tirant l’âne derrière eux, et c’est ainsi qu’ils arrivèrent sur la place. Les hommes se moquèrent d’eux :
- Regardez ces deux idiots, ils ont un âne et ils n’en profitent même pas. Ils marchent à pied sans savoir que l’âne est fait pour porter des hommes.
Djeha-Hoja dit à son fils :
- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras avec moi au marché !
Le quatrième jour, lorsque Djeha-Hoja et son fils quittèrent la maison, ils étaient tous les deux juchés sur le dos de l’âne. A l’entrée de la place, les hommes laissèrent éclater leur indignation :
- Regardez ces deux-là, ils n’ont aucune pitié pour cette pauvre bête !
Djeha-Hoja dit à son fils :
- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras avec moi au marché !
Le cinquième jour, Djeha-Hoja et son fils arrivèrent au marché portant l’âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire :
- Regardez ces deux fous, il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l’âne au lieu de monter sur son dos.
Et Djeha-Hoja dit à son fils ;
- As-tu bien entendu ? Quoi que tu fasses dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer
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#2 19/05/2012 20:06:19
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
C'est bien vrai ça... :)
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Gagner ou perdre mais tjs ds la bonne Humeur :)
#3 30/05/2012 17:48:52
- lucky2mars
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
Il était une fois un empereur, qui voulait choisir en qualité de Premier ministre le plus sage, le plus avisé de ses sujets.
Après une série d'épreuves difficiles, il ne resta en lice que trois concurrents.
"Voici le dernier obstacle, l'ultime défi, leur dit il. Vous serez enfermés dans une pièce. La porte sera munie d'une serrure compliquée et solide. Le premier qui réussira à sortir, sera l'élu".
Deux des postulants, qui étaient fort savants, se plongèrent aussitôt dans des calculs ardus. Ils alignaient des colonnes de chiffres, traçaient des schémas embrouillés, des diagrammes hermétiques. De temps en temps, ils se levaient, examinaient la serrure d'un air pensif, et retournaient à leurs travaux en soupirant.
Le troisième, assis sur une chaise, ne faisait rien. Il méditait. Tout à coup, il se leva; alla à la porte, tourna la poignée; la porte s'ouvrit, et il s'en alla.
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#6 30/05/2012 19:03:34
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
maîtresses - très belles - très intelligentes - on peut rêver non ? - << Pour te plaire , j'ai fait tout ce qui est possible , pour avoir un corps de rêve >> - il épousa celle qui avait la plus grosse poitrine !
philosophie masculine certainement :) relis bien^^
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#8 30/05/2012 21:17:25
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
Qui disait déjà: "le plus important ce n'est pas ce que l'on dit mais ce que les autres comprennent"? ^^)
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#10 31/05/2012 10:37:27
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
ça je le sais bien ^^
c'est peut-être pour ça d'ailleurs:)
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#12 24/08/2012 11:57:53
- lucky2mars
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
Le Papillon
Un homme a trouvé un jour un cocon de chenille et a décidé de l’apporter chez lui. Quelques jours plus tard, une petite ouverture est apparue. L’homme s’est assis et a observé pendant plusieurs heures le papillon se débattre de toutes ses forces afin de sortir de son cocon.
Au bout d’un certain temps, le papillon ne bougeait presque plus. Comme s’il avait donné son maximum et qu’il n’avait plus rien à faire. L’homme a décidé alors d’aider le papillon. Il a pris une paire de ciseaux et a coupé le reste du cocon.
Le papillon est sorti alors facilement de son cocon, amis le corps du papillon était enflé et petit, et ses ailes étaient toutes ratatinées. L’homme continuait alors d’observer le papillon et s’attendait à ce qu’il ouvre tout grand ses ailes et commence à voler, amis rien de cela ne se passait. En fait, le papillon a passé le reste de sa vie à ramper avec son corps enflé et ses ailes déformées. Il n’a jamais été capable de voler.
Ce que l’homme avec sa gentillesse et son empressement n’avait pas compris, c’est que la lutte que le papillon devait effectuer pour sortir de son cocon était essentielle à son développement. En luttant ainsi de toutes ses forces, les fluides de son corps se seraient répartis dans ses ailes et, compte tenu du temps qu’il lui fallait pour crever son cocon par lui-même et déployer ses ailes, le papillon aurait été alors en mesure de voler et de se libérer une fois pour toutes de son cocon.
Par analogie avec notre existence, les obstacles que la vie met sur notre chemin son exactement ce dont nous avons besoin pour grandir. La lutte qu’on éprouve sur le chemin de la réussite personnelle fait partie intégrante du prix qu’on doit payer pour réaliser notre plein potentiel. Si nous devions passer au travers de la vie sans obstacles, nous serions certainement tout rabougris, comme le papillon de notre histoire. Nous ne serions pas aussi forts que nous pourrions l’être et nous ne pourrions jamais voler, nous non plus, vers l’accomplissement de nos rêves.
Patrick Leroux
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#13 24/08/2012 19:16:56
- christian62
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
super ton texte d'aujourd'hui: il vient fort à propos !
tu as une chose à faire et tu en sortiras grandie, car l'erreur est humaine !
alors ?
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#14 25/08/2012 21:40:50
- lucky2mars
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa : On joue à cache-cache ? Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité. Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,... - la Folie commença à compter.
L’Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à nonante-neuf.
CENT ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.
C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un œil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
Gérard Lucas
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#16 29/09/2012 08:20:11
- aura
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Re: Contes philosophiques d'ici et d'ailleurs...
C'est joliment dit Lucky, j'ai beaucoup aimé...
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mieux vaut avoir des remords, que des regrets...